L’Association du transport aérien international (IATA) a annoncé une révision à la hausse de ses prévisions de résultats financiers pour le secteur du transport aérien. Globalement, l'ensemble des compagnies aériennes devrait enregistrer un bénéfice net de 5,6 milliards de dollars pour 2007.
« Bien qu'étant plus optimistes pour 2007, la hausse continue du prix du pétrole combinée avec l’agitation des marchés de crédit est un facteur d’inquiétude pour 2008, » a déclaré Giovanni Bisignani, le Directeur Général de l’IATA. Le bénéfice net de l’industrie en 2008 devrait atteindre 7,8 milliards de dollars, en retrait par rapport aux 9,6 milliards prévus lors des précédentes estimations, en juin dernier.
Derrière ces prévisions, se cache un changement substantiel de la performance des compagnies aériennes selon les zones géographiques, conduit essentiellement par des augmentations de capacité. Pour anticiper la croissance des marchés chinois et indiens, les compagnies de la région Asie Pacifique ont accru depuis 2001 leurs capacités de 42% et amélioré leur coefficient d’occupation de 2 points de pourcentage. A l'inverse, les compagnies nord-américaines ont augmenté leurs capacités de 11% et amélioré leurs de coefficient d’occupation de 6 points de pourcentage. Les compagnies européennes ont accru leurs capacités de 29%, avec des taux d’occupation en hausse de 5 points de pourcentage.
Ces facteurs ont permis aux compagnies nord-américaines d’améliorer leur recette unitaire, générant un profit net escompté de 2,7 milliards de dollars- le plus élevé des régions. A l'inverse, confrontées à une baisse de leur recette unitaire et à l’inertie du marché du fret, les compagnies d’Asie Pacifique observent une baisse de leur résultat net cumulé, passant de 1,2 milliard de dollars en 2005 à 700 millions de dollars escomptés en 2007. Les compagnies européennes, qui continuent de bénéficier du dynamisme du marché du long-courrier, améliorent leur résultat de manière continue. De 1,6 milliard de dollars en 2005, le bénéfice net devrait atteindre à 2,1 milliards de dollars cette année.
« Nous observons une nette amélioration de notre compétitivité, obtenue non sans difficultés, grâce aux restructurations. La productivité du travail a augmenté de 56% depuis 2001 et les coûts unitaires hors carburants ont baissé de 15%. La campagne pour l’adoption totale du billet électronique en juin 2008, relevant de l’initiative baptisée IATA Symplifying the Business, permettra une réduction des coûts de 3 milliards de dollars. Les bilans s’améliorent, mais la montagne de dettes accumulées, s’élevant à 200 milliards de dollars, continue de faire de l’aviation civile une industrie fragile. La liberté commerciale est un maillon crucial manquant. Dans les mois à venir, les compagnies commenceront à tirer des avantages des opportunités créées par les accords de ciel ouvert entre les Etats-Unis et l’Europe. « Nous devons maintenant œuvrer pour davantage de libéralisation, incluant l’actionnariat. C’est seulement lorsque nous aurons les mêmes libertés que les autres industries pour gérer nos affaires comme de vraies entreprises que nous pourrons satisfaire les attentes des investisseurs aussi bien que celles des clients », a poursuivi Giovanni Bisignani.
« Nos partenaires et nos gouvernements doivent aussi prendre plus au sérieux la compétitivité et l’environnement. Par exemple, les Nations Unies estiment que l'inefficacité des infrastructures et de la gestion du trafic aérien augmente de 12% ou de 14 milliards de dollars notre facture de carburant. Ce qui ajoute inutilement l'émission de 73 millions de tonnes de CO2 dans l’environnement. Il faut que cela change. C'est urgent. », a conclu Giovanni Bisignani.
Source : Communiqué de presse IATA
« Bien qu'étant plus optimistes pour 2007, la hausse continue du prix du pétrole combinée avec l’agitation des marchés de crédit est un facteur d’inquiétude pour 2008, » a déclaré Giovanni Bisignani, le Directeur Général de l’IATA. Le bénéfice net de l’industrie en 2008 devrait atteindre 7,8 milliards de dollars, en retrait par rapport aux 9,6 milliards prévus lors des précédentes estimations, en juin dernier.
Derrière ces prévisions, se cache un changement substantiel de la performance des compagnies aériennes selon les zones géographiques, conduit essentiellement par des augmentations de capacité. Pour anticiper la croissance des marchés chinois et indiens, les compagnies de la région Asie Pacifique ont accru depuis 2001 leurs capacités de 42% et amélioré leur coefficient d’occupation de 2 points de pourcentage. A l'inverse, les compagnies nord-américaines ont augmenté leurs capacités de 11% et amélioré leurs de coefficient d’occupation de 6 points de pourcentage. Les compagnies européennes ont accru leurs capacités de 29%, avec des taux d’occupation en hausse de 5 points de pourcentage.
Ces facteurs ont permis aux compagnies nord-américaines d’améliorer leur recette unitaire, générant un profit net escompté de 2,7 milliards de dollars- le plus élevé des régions. A l'inverse, confrontées à une baisse de leur recette unitaire et à l’inertie du marché du fret, les compagnies d’Asie Pacifique observent une baisse de leur résultat net cumulé, passant de 1,2 milliard de dollars en 2005 à 700 millions de dollars escomptés en 2007. Les compagnies européennes, qui continuent de bénéficier du dynamisme du marché du long-courrier, améliorent leur résultat de manière continue. De 1,6 milliard de dollars en 2005, le bénéfice net devrait atteindre à 2,1 milliards de dollars cette année.
« Nous observons une nette amélioration de notre compétitivité, obtenue non sans difficultés, grâce aux restructurations. La productivité du travail a augmenté de 56% depuis 2001 et les coûts unitaires hors carburants ont baissé de 15%. La campagne pour l’adoption totale du billet électronique en juin 2008, relevant de l’initiative baptisée IATA Symplifying the Business, permettra une réduction des coûts de 3 milliards de dollars. Les bilans s’améliorent, mais la montagne de dettes accumulées, s’élevant à 200 milliards de dollars, continue de faire de l’aviation civile une industrie fragile. La liberté commerciale est un maillon crucial manquant. Dans les mois à venir, les compagnies commenceront à tirer des avantages des opportunités créées par les accords de ciel ouvert entre les Etats-Unis et l’Europe. « Nous devons maintenant œuvrer pour davantage de libéralisation, incluant l’actionnariat. C’est seulement lorsque nous aurons les mêmes libertés que les autres industries pour gérer nos affaires comme de vraies entreprises que nous pourrons satisfaire les attentes des investisseurs aussi bien que celles des clients », a poursuivi Giovanni Bisignani.
« Nos partenaires et nos gouvernements doivent aussi prendre plus au sérieux la compétitivité et l’environnement. Par exemple, les Nations Unies estiment que l'inefficacité des infrastructures et de la gestion du trafic aérien augmente de 12% ou de 14 milliards de dollars notre facture de carburant. Ce qui ajoute inutilement l'émission de 73 millions de tonnes de CO2 dans l’environnement. Il faut que cela change. C'est urgent. », a conclu Giovanni Bisignani.
Source : Communiqué de presse IATA
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