Planète diffusera le mercredi 8 novembre deux reportages consacrés à l'Airbus A380.
Tout d'abord à 20h45, "Airbus : le grand mécano".
Il y a une dizaine d'années, le projet énigmatique d'airbus, l'A3XX, prend le nom d'A380, inscrivant ainsi sa réalisation dans un futur proche. Son succès repose sur une discipline de travail millimétrée et une logistique orchestrée à la minute. Les équipes choisies pour construire les pièces du gros porteur sont disséminées en Europe. Chacune peaufine le bijou technologique qu'elle a mis au point, à la veille de la date de livraison.Charles Champion a été nommé chef du projet A380. Tous les trois mois, il s'est déplacé en Espagne, en Allemagne ou encore en Angleterre pour vérifier l'avancée des travaux mais surtout pour écouter. Il a essayé de prendre en compte les doléances de chacun avant d'organiser le rapatriement de toutes les pièces vers Toulouse. Le timing est serré. Alors que les techniciens de l'usine galloise de Broughton regardent partir leur création sur une barge spécialement aménagée, le paquebot construit pour Airbus engloutit l'aileron de quatorze mètres à Hambourg. Une pression intense repose sur les épaules de Charles Champion. Il ne lui reste que quelques semaines avant la grande cérémonie. "Son" avion, comme il aime à dire, doit être parfaitement au point, de la plus petite vis au nouveau logo qui arbore l'aileron. Mais il sait que ce n'est qu'une étape et son regard se tourne vers le ciel, l'objectif de sa course folle.
Ensuite à 21h40, "Airbus A380 : les coulisses du premier vol".
Pour les six membres d'équipage choisis pour effectuer le premier vol, il s'agit avant tout de réaliser un rêve vieux de plus de trente ans. Ils partagent avec Bernard – un "plane spotter", un chasseur d'avion –, le même souvenir émouvant du premier envol du Concorde en 1969. Depuis, ils attendent tous le décollage du géant des airs, l’A380, en acteurs ou en spectateurs. Robert Lafontant, l'ingénieur en chef, doit d'abord donner son feu vert. A vingt-quatre heures du décollage prévu, il est accompagné par Gérard Dubois, l'ingénieur de bord, pour exécuter les derniers tests. La plus petite panne ou anomalie sera relevée et le vol reporté. Heureusement, tout est en règle. La tension est palpable, l'équipage se prépare psychologiquement. Au levé du jour J, ils sont déjà très nombreux sur la colline surplombant la piste. Bernard est venu équipé de ses jumelles et il n'est pas question de rater une seconde de l'opération. Les pilotes et ingénieurs de bord posent pour les photos de presse. Les mots se font plus rares, les visages sont fermés, reflétant une concentration extrême. Grâce à un montage et une bande sonore trépidante, le documentaire retranscrit à merveille l'ambiance dans le cockpit. 3…2…1… décollage !
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1 commentaire:
J'ai regardé. A la lumière des récents problèmes et des annulations de commande en chaine, ça faisait un peu (bcp) institutionnel...
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