L'association internationale du transport aérien (IATA) a annoncé que ses 265 membres n'émettraient plus de billets imprimés sur papier à compter de la fin 2007.
A cette date, le billet électronique deviendra donc la norme.
Rappelons qu'émettre et envoyer un billet sous forme papier coûte en moyenne 5 à 10 euros alors que son équivalent dématérialisé revient lui en moyenne à 4 euros.
Le gain potentiel pour Air France-KLM est ainsi estimé à 200 millions d'euros.
L'e-ticket représente déjà 65% des billets émis par la compagnie française, pourcentage qui devrait atteindre 75% d'ici la fin de l'année.
Les compagnies aériennes ne sont pas les seules concernées puisque la dématérialisation du billet papier intéresse toutes les entreprises émettrices : transports terrestres, musées, salles de spectacles, monuments ...
La SNCF propose désormais à ses clients d'imprimer eux-mêmes leur billet de train et annonce avoir déjà séduit près de 1,5 millions de passagers avec un taux de fraude avoisinant le zéro.
Thalys a lancé pour sa part l'application Ticketless : le billet est enregistré dans une base de données et identifié par la lecture d'une puce insérée dans la carte de fidélité Cybelys détenue par le client.
D'autres expériences sont menées avec succès, notamment en Scandinavie, avec les téléphones mobiles et les SMS.
Objectif à terme : la disparition totale du billet papier à condition toutefois que soient levés quelques obstacles législatifs et pratiques.
Pour me joindre : artduservice@gmail.com
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