Je ne peux résister à l'envie de vous faire partager l'hilarité qui a été la mienne en découvrant les propos de Nonce Paolini, le nouveau directeur général de Bouygues Télécom, rapportés par Le Figaro dans son édition du 13 février :
«Si nous avions bénéficié de conditions normales de marché, nous aurions beaucoup plus de 8 millions de clients ! Le régulateur a laissé Itinéris puis Orange bénéficier du réseau d'agences de France Télécom alors que la filiale mobile de BT en Grande-Bretagne n'a pas eu ce privilège. Bouygues Telecom est bénéficiaire depuis 2002, mais est toujours en pertes cumulées et n'a pas versé le moindre dividende dix ans après sa création, en raison de ces distorsions concurrentielles. Nous continuerons de nous battre dans l'intérêt des consommateurs. C'est pourquoi nous attendons des pouvoirs publics des mesures de régulation limitant la puissance du duopole.»
«Si nous avions bénéficié de conditions normales de marché, nous aurions beaucoup plus de 8 millions de clients ! Le régulateur a laissé Itinéris puis Orange bénéficier du réseau d'agences de France Télécom alors que la filiale mobile de BT en Grande-Bretagne n'a pas eu ce privilège. Bouygues Telecom est bénéficiaire depuis 2002, mais est toujours en pertes cumulées et n'a pas versé le moindre dividende dix ans après sa création, en raison de ces distorsions concurrentielles. Nous continuerons de nous battre dans l'intérêt des consommateurs. C'est pourquoi nous attendons des pouvoirs publics des mesures de régulation limitant la puissance du duopole.»
Bouygues Télécom ne doute pas un seul instant que sa place sur le marché puisse être la conséquence de la façon dont l'entreprise traite sa clientèle (je vous renvoie à ma propre expérience ici, ici, ici et encore ici)
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