Le gouverneur de la province de Kampot, au Cambodge, a intenté des poursuites contre le propriétaire américain d'un cybercafé qui fait la promotion touristique de cette région en la vantant comme le lieu idéal pour se donner la mort.
Le Cambodge, qui se relève à peine de plusieurs décennies de guerre - et notamment du génocide perpétré par les Khmers Rouges dans les années 1970 - ne dispose pas de lois sur l'euthanasie.
Puth Chandarith, gouverneur de la province de Kampot, a expliqué mercredi avoir intenté un procès contre le Roger Graham, propriétaire des sites web www.euthanasiaincambodia.com et www.asian-hearts.com, pour propagation de fausses informations et diffamation de la région de Kampot.
"Beaucoup d'étrangers ont pris peur après avoir lu sur le site web que Kampot était le lieu idéal pour se suicider sans douleur", a-t-il déclaré à Reuters.
Le gouvernement cambodgien, dit-il, a reçu environ 50 plaintes d'étrangers au sujet du site web. Les proches d'une Britannique de 47 ans, qui s'est récemment suicidée à Kampot, estiment que sa décision a été influencée par ce site.
Les deux sites en question ont été fermés depuis la controverse, mais continuent d'afficher : "Vous allez mourir de toute façon, alors pourquoi pas au Cambodge ?"
Graham, qui possède à Kampot le Blue Mountain Coffee et l'Internet Cafe, a dit ne pas comprendre toute cette agitation.
"C'était un petit site web tranquille", a t-il déclaré au Cambodia Daily. "Maintenant, c'est devenu un cirque et c'est un peu trop pour moi".
Source : REUTERS
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Le Cambodge, qui se relève à peine de plusieurs décennies de guerre - et notamment du génocide perpétré par les Khmers Rouges dans les années 1970 - ne dispose pas de lois sur l'euthanasie.
Puth Chandarith, gouverneur de la province de Kampot, a expliqué mercredi avoir intenté un procès contre le Roger Graham, propriétaire des sites web www.euthanasiaincambodia.com et www.asian-hearts.com, pour propagation de fausses informations et diffamation de la région de Kampot.
"Beaucoup d'étrangers ont pris peur après avoir lu sur le site web que Kampot était le lieu idéal pour se suicider sans douleur", a-t-il déclaré à Reuters.
Le gouvernement cambodgien, dit-il, a reçu environ 50 plaintes d'étrangers au sujet du site web. Les proches d'une Britannique de 47 ans, qui s'est récemment suicidée à Kampot, estiment que sa décision a été influencée par ce site.
Les deux sites en question ont été fermés depuis la controverse, mais continuent d'afficher : "Vous allez mourir de toute façon, alors pourquoi pas au Cambodge ?"
Graham, qui possède à Kampot le Blue Mountain Coffee et l'Internet Cafe, a dit ne pas comprendre toute cette agitation.
"C'était un petit site web tranquille", a t-il déclaré au Cambodia Daily. "Maintenant, c'est devenu un cirque et c'est un peu trop pour moi".
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