Qualifié ici et là de miracle, le fait que les 309 personnes à bord de l'Airbus accidenté mardi soir à Toronto soient tous vivants n'est pas étonnant, selon des experts qui ont souligné mercredi, statistiques à l'appui, qu'un passager avait plus de chances de sortir vivant que mort d'une catastrophe aérienne.
"Il existe un mythe tenace selon lequel si on subit une catastrophe aérienne, les chances de s'en sortir vivant sont très faibles. C'est faux, elles sont très élevées", rectifie Mark Rosenker, président du Bureau national de la sécurité des transports (NTSB), aux Etats-Unis.
Cet organisme, qui enquête sur les accidents d'avion, a envoyé des experts au Canada en les chargeant d'examiner les quatre réacteurs de l'Airbus A340-300 qui est sorti de piste mardi après un atterrissage difficile, en plein orage, à l'aéroport international Pearson.
Cette équipe va également étudier les procédures d'évacuation et les autres facteurs expliquant la sortie rapide des 297 passagers et 12 membres d'équipage de l'appareil en flammes, qui après avoir quitté la piste a fini sa course dans un fossé. La majeure partie de l'avion a été détruite par les flammes.
Air France et les secouristes de l'aéroport ont salué le professionnalisme de l'équipage qui a, selon eux, géré la situation calmement et efficacement.
"L'évacuation a pris sans doute deux minutes maximum", a déclaré Mike Figliola, responsable incendie de l'aéroport Pearson. "Ils (l'équipage) ont fait un excellent travail. Ils sont formés à évacuer les gens."
L'étude par le NTSB de 568 accidents d'avion (dont 71 ont fait des morts), entre 1983 et 2000, révèle que 95% des passagers, soit 51.000 personnes, ont survécu.
Dans l'analyse plus détaillée de 26 accidents graves - impliquant un incendie, des blessures graves ou des dégâts considérables causés à l'avion, voire sa destruction totale - on apprend que plus de la moitié des 2.700 occupants de ces appareils s'en sont sortis vivants.
A Toronto, les passagers ont certes fait encore mieux que ces statistiques, avec 100% de personnes ayant survécu.
Les accidents dont on échappe le moins sont les explosions en vol ou les amerrissages. Une combinaison des deux facteurs - comme pour la catastrophe du vol 800 de TWA, en 1996, au large de New York - n'arrange évidemment rien.
Autre exemple de ce type, un MD-11 de Swissair s'était abîmé en outre en 1998 dans l'Atlantique, au large de Nova Scotia, en raison d'un incendie à bord.
Mais pour citer d'autres cas d'accidents au sol rappelant celui de Toronto, un DC-9 d'American Airlines a quitté une piste en juin 1999 à Little Rock, dans l'Arkansas, lors d'un violent orage. L'avion a percuté un signal lumineux, a glissé dans un fossé puis s'est embrasé. Le capitaine ainsi que dix autres personnes ont été tuées, mais 134 personnes ont survécu.
En mars 2000, 43 des 142 personnes qui se trouvaient à bord d'un Boeing 737 de Southwest Airlines 737 ont été blessées quand l'appareil est sorti de la piste à Burbank, en Californie.
Charles Eastlake, pilote et professeur à l'université aéronautique d'Embry Riddle, a tenu à mettre en exergue l'attitude des passagers de l'Airbus.
"Quand on les a interrogés, ils ont paru calmes et maîtres d'eux-mêmes. L'attitude mentale peut faire la différence quand il s'agit d'évacuer l'avion", a-t-il dit.
Yasmin Ladak, une passagère, a déclaré à CNN que chacun avait pris ses affaires et s'était dirigé vers une sortie de secours. "Tous ont instinctivement pensé à quitter l'avion", a-t-elle dit.
Selon Ellie Larson, une hôtesse travaillant pour United Airlines et appartenant au bureau exécutif du plus grand syndicat de la profession, l'Association des agents et hôtesses de bord, les passagers sont généralement plus attentifs quand l'équipage leur explique les procédures de sécurité qu'avant les attentats suicide du 11 septembre 2001, perpétrés au moyen d'avions de ligne détournés.
"Il est assez évident que les gens sont beaucoup plus coopératifs, et plus sérieux", estime-t-elle.
"Il existe un mythe tenace selon lequel si on subit une catastrophe aérienne, les chances de s'en sortir vivant sont très faibles. C'est faux, elles sont très élevées", rectifie Mark Rosenker, président du Bureau national de la sécurité des transports (NTSB), aux Etats-Unis.
Cet organisme, qui enquête sur les accidents d'avion, a envoyé des experts au Canada en les chargeant d'examiner les quatre réacteurs de l'Airbus A340-300 qui est sorti de piste mardi après un atterrissage difficile, en plein orage, à l'aéroport international Pearson.
Cette équipe va également étudier les procédures d'évacuation et les autres facteurs expliquant la sortie rapide des 297 passagers et 12 membres d'équipage de l'appareil en flammes, qui après avoir quitté la piste a fini sa course dans un fossé. La majeure partie de l'avion a été détruite par les flammes.
Air France et les secouristes de l'aéroport ont salué le professionnalisme de l'équipage qui a, selon eux, géré la situation calmement et efficacement.
"L'évacuation a pris sans doute deux minutes maximum", a déclaré Mike Figliola, responsable incendie de l'aéroport Pearson. "Ils (l'équipage) ont fait un excellent travail. Ils sont formés à évacuer les gens."
L'étude par le NTSB de 568 accidents d'avion (dont 71 ont fait des morts), entre 1983 et 2000, révèle que 95% des passagers, soit 51.000 personnes, ont survécu.
Dans l'analyse plus détaillée de 26 accidents graves - impliquant un incendie, des blessures graves ou des dégâts considérables causés à l'avion, voire sa destruction totale - on apprend que plus de la moitié des 2.700 occupants de ces appareils s'en sont sortis vivants.
A Toronto, les passagers ont certes fait encore mieux que ces statistiques, avec 100% de personnes ayant survécu.
Les accidents dont on échappe le moins sont les explosions en vol ou les amerrissages. Une combinaison des deux facteurs - comme pour la catastrophe du vol 800 de TWA, en 1996, au large de New York - n'arrange évidemment rien.
Autre exemple de ce type, un MD-11 de Swissair s'était abîmé en outre en 1998 dans l'Atlantique, au large de Nova Scotia, en raison d'un incendie à bord.
Mais pour citer d'autres cas d'accidents au sol rappelant celui de Toronto, un DC-9 d'American Airlines a quitté une piste en juin 1999 à Little Rock, dans l'Arkansas, lors d'un violent orage. L'avion a percuté un signal lumineux, a glissé dans un fossé puis s'est embrasé. Le capitaine ainsi que dix autres personnes ont été tuées, mais 134 personnes ont survécu.
En mars 2000, 43 des 142 personnes qui se trouvaient à bord d'un Boeing 737 de Southwest Airlines 737 ont été blessées quand l'appareil est sorti de la piste à Burbank, en Californie.
Charles Eastlake, pilote et professeur à l'université aéronautique d'Embry Riddle, a tenu à mettre en exergue l'attitude des passagers de l'Airbus.
"Quand on les a interrogés, ils ont paru calmes et maîtres d'eux-mêmes. L'attitude mentale peut faire la différence quand il s'agit d'évacuer l'avion", a-t-il dit.
Yasmin Ladak, une passagère, a déclaré à CNN que chacun avait pris ses affaires et s'était dirigé vers une sortie de secours. "Tous ont instinctivement pensé à quitter l'avion", a-t-elle dit.
Selon Ellie Larson, une hôtesse travaillant pour United Airlines et appartenant au bureau exécutif du plus grand syndicat de la profession, l'Association des agents et hôtesses de bord, les passagers sont généralement plus attentifs quand l'équipage leur explique les procédures de sécurité qu'avant les attentats suicide du 11 septembre 2001, perpétrés au moyen d'avions de ligne détournés.
"Il est assez évident que les gens sont beaucoup plus coopératifs, et plus sérieux", estime-t-elle.
Source : REUTERS
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