Les compagnies aériennes dans le monde débourseront cette année plus de 97 milliards de dollars en kérosène, mais les transporteurs en Europe pourraient toutefois terminer 2005 avec des résultats à l'équilibre, et les compagnies asiatiques dégager même un bénéfice, estime l'IATA (International Air Transport Association).
L'Association a révisé en hausse sa prévision de pertes cumulées pour le secteur à 7,4 milliards de dollars avec le maintien des cours du pétrole près de leurs records historiques, contre une estimation de six milliards de dollars de pertes avancée en mai.
"Le pétrole prive une fois encore le secteur d'un retour aux bénéfices", a souligné Giovanni Bisignani, directeur général de l'IATA. "La réduction des coûts et les gains de rentabilité n'ont jamais été aussi critiques."
Il a reproché par ailleurs aux compagnies pétrolières la flambée des prix du brut, et estimé que l'impact de l'ouragan Katrina compromettrait une reprise rapide.
Si les compagnies aériennes en Europe devraient terminer l'année à l'équilibre, et les transporteurs de la région Asie Pacifique dégager un bénéfice d'environ un milliard de dollars en tout, les pertes des compagnies nord-américaines pourraient en revanche dépasser les huit milliards de dollars, a ajouté l'IATA.
Des responsables du transport aérien aux Etats-Unis ont indiqué vendredi que ces pertes pourraient même atteindre dix milliards de dollars.
Avec un prix du baril de brut estimé en moyenne à 57 dollars cette année, la facture en kérosène pour le secteur aérien devrait dépasser les 97 milliards de dollars, a poursuivi l'IATA. Les dépenses de carburant, qui incluent les coûts de raffinage, ont plus que doublé en moins de deux ans et représentent 25% environ des dépenses du secteur.
"Nous comprenons pleinement les principes de l'offre et de la demande. Mais il est difficile de voir dans tout cela autre chose qu'une saisie de plus de 14 milliards de dollars par le secteur pétrolier, qui remue le couteau dans la plaie alors que nous avons une crise mondiale", s'est indigné Bisignani.
"De surcroît, vu l'impact de l'ouragan Katrina sur les approvisionnements en carburant et la capacité de raffinage, on peut dire avec certitude qu'un répit ne viendra pas de sitôt", a-t-il ajouté.
L'Association a révisé en hausse sa prévision de pertes cumulées pour le secteur à 7,4 milliards de dollars avec le maintien des cours du pétrole près de leurs records historiques, contre une estimation de six milliards de dollars de pertes avancée en mai.
"Le pétrole prive une fois encore le secteur d'un retour aux bénéfices", a souligné Giovanni Bisignani, directeur général de l'IATA. "La réduction des coûts et les gains de rentabilité n'ont jamais été aussi critiques."
Il a reproché par ailleurs aux compagnies pétrolières la flambée des prix du brut, et estimé que l'impact de l'ouragan Katrina compromettrait une reprise rapide.
Si les compagnies aériennes en Europe devraient terminer l'année à l'équilibre, et les transporteurs de la région Asie Pacifique dégager un bénéfice d'environ un milliard de dollars en tout, les pertes des compagnies nord-américaines pourraient en revanche dépasser les huit milliards de dollars, a ajouté l'IATA.
Des responsables du transport aérien aux Etats-Unis ont indiqué vendredi que ces pertes pourraient même atteindre dix milliards de dollars.
Avec un prix du baril de brut estimé en moyenne à 57 dollars cette année, la facture en kérosène pour le secteur aérien devrait dépasser les 97 milliards de dollars, a poursuivi l'IATA. Les dépenses de carburant, qui incluent les coûts de raffinage, ont plus que doublé en moins de deux ans et représentent 25% environ des dépenses du secteur.
"Nous comprenons pleinement les principes de l'offre et de la demande. Mais il est difficile de voir dans tout cela autre chose qu'une saisie de plus de 14 milliards de dollars par le secteur pétrolier, qui remue le couteau dans la plaie alors que nous avons une crise mondiale", s'est indigné Bisignani.
"De surcroît, vu l'impact de l'ouragan Katrina sur les approvisionnements en carburant et la capacité de raffinage, on peut dire avec certitude qu'un répit ne viendra pas de sitôt", a-t-il ajouté.
Source : Communiqué IATA
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