Le ministre des Transports Dominique Perben a reçu lundi les présidents de Réseau ferré de France (RFF) et de la SNCF qui lui ont remis les conclusions d'un audit plutôt sévère sur l'état du réseau ferré national qui "fait le constat d'un vieillissement du réseau au cours des vingt dernières années". Le ministre a réclamé un plan de "régénération" des infrastructures pour 2006-2010.
Selon cet audit, dirigé par Robert Rivier, professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, le budget alloué par l'Etat français pour la remise à neuf des réseaux devrait être augmenté de 5,5 milliards d'euros sur dix ans, a-t-on appris de source proche du dossier.
Les subventions accordées à la maintenance et à la "régénération" (remise à neuf) sont dans la moyenne européenne, mais leur gestion doit être revue et la priorité doit être donnée aux investissements lourds, préconise ce rapport établi à la demande de RFF et de la SNCF.
Ainsi, alors que le secteur ferroviaire consacre les deux tiers de son budget annuel (2,7 milliards d'euros) à la maintenance et à l'entretien des voies et l'autre tiers à la régénération, le document préconise une inversion de cette tendance, comme c'est le cas chez les principaux partenaires européens de la France. La SNCF et RFF devraient également revoir la méthode de travail de leurs personnels en vue d'une meilleure productivité.
Ni la SNCF ni RFF n'ont souhaité commenter le contenu de cet audit, qu'elles n'ont pas rendu public.
Le ministère des Transports a indiqué lundi que "dès 2006, une enveloppe supplémentaire de 70 millions d'euros sera dégagée grâce à la cession de réserves foncières". Il faudrait toutefois mobiliser 550 millions d'euros par an pour atteindre les objectifs fixés par l'audit.
Sur la base de ces recommandations, Dominique Perben a demandé lundi à Jean-Pierre Duport, président de RFF, et à Louis Gallois, président de la SNCF, de lui proposer "un plan d'actions global 2006-2010", a précisé le ministère dans un communiqué.
Ce plan pluriannuel portera "sur la mise en place de nouvelles méthodes de régénération et d'entretien et le lancement d'une nouvelle politique d'investissements de régénération de l'infrastructure ferroviaire". Il "sera mis en oeuvre dans le cadre d'une contractualisation pluriannuelle entre l'Etat, RFF et la SNCF".
Le ministère des Transports a enfin rappelé que "conformément aux instructions données par le Premier ministre Dominique de Villepin", il appartient "aux entreprises nationales d'assurer un niveau d'investissement suffisant pour répondre aux exigences de service public".
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Selon cet audit, dirigé par Robert Rivier, professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, le budget alloué par l'Etat français pour la remise à neuf des réseaux devrait être augmenté de 5,5 milliards d'euros sur dix ans, a-t-on appris de source proche du dossier.
Les subventions accordées à la maintenance et à la "régénération" (remise à neuf) sont dans la moyenne européenne, mais leur gestion doit être revue et la priorité doit être donnée aux investissements lourds, préconise ce rapport établi à la demande de RFF et de la SNCF.
Ainsi, alors que le secteur ferroviaire consacre les deux tiers de son budget annuel (2,7 milliards d'euros) à la maintenance et à l'entretien des voies et l'autre tiers à la régénération, le document préconise une inversion de cette tendance, comme c'est le cas chez les principaux partenaires européens de la France. La SNCF et RFF devraient également revoir la méthode de travail de leurs personnels en vue d'une meilleure productivité.
Ni la SNCF ni RFF n'ont souhaité commenter le contenu de cet audit, qu'elles n'ont pas rendu public.
Le ministère des Transports a indiqué lundi que "dès 2006, une enveloppe supplémentaire de 70 millions d'euros sera dégagée grâce à la cession de réserves foncières". Il faudrait toutefois mobiliser 550 millions d'euros par an pour atteindre les objectifs fixés par l'audit.
Sur la base de ces recommandations, Dominique Perben a demandé lundi à Jean-Pierre Duport, président de RFF, et à Louis Gallois, président de la SNCF, de lui proposer "un plan d'actions global 2006-2010", a précisé le ministère dans un communiqué.
Ce plan pluriannuel portera "sur la mise en place de nouvelles méthodes de régénération et d'entretien et le lancement d'une nouvelle politique d'investissements de régénération de l'infrastructure ferroviaire". Il "sera mis en oeuvre dans le cadre d'une contractualisation pluriannuelle entre l'Etat, RFF et la SNCF".
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