Des familles de victimes françaises du tsunami de décembre dernier en Thaïlande ont déposé lundi à Paris une plainte pénale visant le groupe hôtelier Accor pour "homicides involontaires et non-assistance à personnes en péril", annonce leur avocat Gérard Chemla.
Les proches de 30 victimes décédées et une association estiment que la direction du Sofitel de Khao Lak et du groupe hôtelier français ont une part de responsabilité, car elles ne disposaient pas de procédure d'alerte et n'ont pas relayé l'alarme pourtant lancée par les services de la météo locale.
Le séisme sous-marin et la vague géante qu'il a provoqué le 26 décembre ont fait 227.000 morts et disparus sur le pourtour de l'océan indien, dont 95 Français. En Thaïlande, 90 Français sont morts, dont près de la moitié dans le Sofitel de Khao Lak.
"Je reproche (aux responsables du groupe Accor) de ne pas avoir géré l'alerte. Comme il n'y avait aucune procédure et aucune norme, ils n'ont rien su en faire. De plus, ils n'ont pas voulu affoler les touristes et n'ont rien voulu faire", a expliqué à Reuters Me Gérard Chemla.
La décision quant à l'ouverture éventuelle d'une procédure revient au procureur de Paris. Elle serait confiée à un juge d'instruction.
Le groupe hôtelier français a expliqué depuis la catastrophe que le tsunami était imprévisible et que les responsables de l'hôtel n'avaient pas la possibilité d'agir.
Les plaignants ont joint au dossier des articles de presse de 1998 relatant une alerte au tsunami et des évacuations d'hôtel à Phuket, preuve à leurs yeux que le désastre pouvait être prévu et préparé.
Les proches de 30 victimes décédées et une association estiment que la direction du Sofitel de Khao Lak et du groupe hôtelier français ont une part de responsabilité, car elles ne disposaient pas de procédure d'alerte et n'ont pas relayé l'alarme pourtant lancée par les services de la météo locale.
Le séisme sous-marin et la vague géante qu'il a provoqué le 26 décembre ont fait 227.000 morts et disparus sur le pourtour de l'océan indien, dont 95 Français. En Thaïlande, 90 Français sont morts, dont près de la moitié dans le Sofitel de Khao Lak.
"Je reproche (aux responsables du groupe Accor) de ne pas avoir géré l'alerte. Comme il n'y avait aucune procédure et aucune norme, ils n'ont rien su en faire. De plus, ils n'ont pas voulu affoler les touristes et n'ont rien voulu faire", a expliqué à Reuters Me Gérard Chemla.
La décision quant à l'ouverture éventuelle d'une procédure revient au procureur de Paris. Elle serait confiée à un juge d'instruction.
Le groupe hôtelier français a expliqué depuis la catastrophe que le tsunami était imprévisible et que les responsables de l'hôtel n'avaient pas la possibilité d'agir.
Les plaignants ont joint au dossier des articles de presse de 1998 relatant une alerte au tsunami et des évacuations d'hôtel à Phuket, preuve à leurs yeux que le désastre pouvait être prévu et préparé.
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