Vous le faites déjà dans le métro parisien, pourquoi pas dans une station-service ou chez un commerçant ? Payer plus vite, sans glisser son ticket dans les bornes du métro, c'est déjà possible grâce à un pass. Mais rien de tel pour l'instant, côté cartes bancaires. Il faut encore introduire son sésame dans un terminal de paiement, puis taper son code pour que le règlement s'effectue.
Tout cela devrait pourtant changer avec la nouvelle génération de cartes bancaires. C'est l'objet du protocole d'accord que viennent de signer Mastercard et Visa, «un protocole commun de transmission et d'expérimentation pour les paiements sans contact par fréquence radio dans les points de vente».
Avantage ? Un gain de temps, d'abord. Il suffit de passer sa carte devant le terminal, plus besoin de la donner au commerçant. Deuxième avantage, moins de risque de manipulation. Votre carte ne quitte plus votre main, la transmission des données s'effectue par ondes radio.
Ces nouvelles cartes ne relèvent pas de la science-fiction. Le système, baptisé PayPass, fonctionne déjà grandeur nature dans les McDonald's aux Etats-Unis. Les nouvelles cartes sont ainsi testées à grande échelle. Plus de 5 000 McDo sont équipés de terminaux PayPass et 8 000 autres devraient l'être d'ici à la fin de l'année.
Les Etats-Unis, où les cartes à puce n'avaient pas percé jusqu'ici, prennent ainsi une longueur d'avance sur l'Europe. «Les Etats-Unis passeront ainsi directement à la génération suivante de cartes à puce», explique Hervé Kergoat, directeur général de Mastercard Europe. En Europe, et en particulier en France, il faudra patienter avant de voir arriver ces nouvelles cartes bancaires. Notamment pour des raisons de budget.
En France, un million de terminaux acceptent en effet des cartes bancaires en comptant non seulement les systèmes installés chez les commerçants, mais aussi les automates de paiement dans les parkings et les distributeurs de tickets de transport. Leur modification, coûteuse, sera progressive. D'autant que les investissements pour la dernière génération de cartes à puce avec contact sont encore en cours. «Au mieux, les premières cartes bancaires sans contact seront disponibles en France d'ici deux à trois ans, au pire en 2009-2010», estime Hervé Kergoat.
Tout cela devrait pourtant changer avec la nouvelle génération de cartes bancaires. C'est l'objet du protocole d'accord que viennent de signer Mastercard et Visa, «un protocole commun de transmission et d'expérimentation pour les paiements sans contact par fréquence radio dans les points de vente».
Avantage ? Un gain de temps, d'abord. Il suffit de passer sa carte devant le terminal, plus besoin de la donner au commerçant. Deuxième avantage, moins de risque de manipulation. Votre carte ne quitte plus votre main, la transmission des données s'effectue par ondes radio.
Ces nouvelles cartes ne relèvent pas de la science-fiction. Le système, baptisé PayPass, fonctionne déjà grandeur nature dans les McDonald's aux Etats-Unis. Les nouvelles cartes sont ainsi testées à grande échelle. Plus de 5 000 McDo sont équipés de terminaux PayPass et 8 000 autres devraient l'être d'ici à la fin de l'année.
Les Etats-Unis, où les cartes à puce n'avaient pas percé jusqu'ici, prennent ainsi une longueur d'avance sur l'Europe. «Les Etats-Unis passeront ainsi directement à la génération suivante de cartes à puce», explique Hervé Kergoat, directeur général de Mastercard Europe. En Europe, et en particulier en France, il faudra patienter avant de voir arriver ces nouvelles cartes bancaires. Notamment pour des raisons de budget.
En France, un million de terminaux acceptent en effet des cartes bancaires en comptant non seulement les systèmes installés chez les commerçants, mais aussi les automates de paiement dans les parkings et les distributeurs de tickets de transport. Leur modification, coûteuse, sera progressive. D'autant que les investissements pour la dernière génération de cartes à puce avec contact sont encore en cours. «Au mieux, les premières cartes bancaires sans contact seront disponibles en France d'ici deux à trois ans, au pire en 2009-2010», estime Hervé Kergoat.
Pour me joindre : artduservice@gmail.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire