Les consommateurs européens paient trop cher les coups de fils passés avec leur téléphone portable lorsqu'ils séjournent dans un autre pays de l'Union européenne, avertit la Commission européenne.
L'exécutif européen a mis en garde les opérateurs de téléphonie mobile qui appliquent des "frais de services itinérants internationaux" ("roaming") souvent démesurés pour les appels passés par leurs clients en dehors de leur pays.
"Utiliser votre téléphone portable lors de vos vacances à l'étranger peut encore vous réserver de très mauvaises surprises", a déclaré dans un communiqué Viviane Reding, la commissaire européenne chargée des Télécommunications.
Il y a des situations extrêmes révélées dans un rapport des 25 autorités nationales de régulation des télécommunications.
Ainsi, un Finlandais qui appelle son pays depuis Chypre avec un abonnement finlandais ne paiera que 58 centimes la minute tandis qu'un Polonais qui téléphone à Varsovie depuis Malte devra débourser 5,01 euros la minute, dix fois plus.
Les Britanniques, les Français et les Belges sont médiocrement lotis: un Français appelant son pays à partir d'Espagne ou d'Italie devra payer un euro par minute de frais de "roaming", tandis que s'il reçoit dans ces pays un coup de fil de chez lui les frais seront trois fois moins élevés.
La source du problème vient des "accords d'itinérance internationale" que les opérateurs doivent conclure avec leurs homologues étrangers pour que leurs clients puissent se servir de leur portable dans tous les pays d'Europe.
Mais la Commission estime que la diminution des prix de ces contrats de gros n'a pas été répercutée sur les clients privés.
Pour l'instant, l'exécutif européen se refuse à légiférer.
L'exécutif européen a mis en garde les opérateurs de téléphonie mobile qui appliquent des "frais de services itinérants internationaux" ("roaming") souvent démesurés pour les appels passés par leurs clients en dehors de leur pays.
"Utiliser votre téléphone portable lors de vos vacances à l'étranger peut encore vous réserver de très mauvaises surprises", a déclaré dans un communiqué Viviane Reding, la commissaire européenne chargée des Télécommunications.
Il y a des situations extrêmes révélées dans un rapport des 25 autorités nationales de régulation des télécommunications.
Ainsi, un Finlandais qui appelle son pays depuis Chypre avec un abonnement finlandais ne paiera que 58 centimes la minute tandis qu'un Polonais qui téléphone à Varsovie depuis Malte devra débourser 5,01 euros la minute, dix fois plus.
Les Britanniques, les Français et les Belges sont médiocrement lotis: un Français appelant son pays à partir d'Espagne ou d'Italie devra payer un euro par minute de frais de "roaming", tandis que s'il reçoit dans ces pays un coup de fil de chez lui les frais seront trois fois moins élevés.
La source du problème vient des "accords d'itinérance internationale" que les opérateurs doivent conclure avec leurs homologues étrangers pour que leurs clients puissent se servir de leur portable dans tous les pays d'Europe.
Mais la Commission estime que la diminution des prix de ces contrats de gros n'a pas été répercutée sur les clients privés.
Pour l'instant, l'exécutif européen se refuse à légiférer.
"La Commission prendra donc des mesures pour renforcer la transparence des tarifs de 'roaming' mobile international afin de permettre aux consommateurs de choisir la meilleure offre", précise toutefois la CE dans un communiqué.
"Il se peut que le problème puisse être résolu par le marché", a déclaré Martin Selmayr, le porte-parole de Reding, ajoutant même que "la régulation n'est pas quelque chose que nous prévoyons (...). (Nous) espérons que le marché se régulera par lui-même".
Dès l'automne 2005, la Commission ouvrira un site Internet ou figureront les différents frais de roaming dans l'espoir que cette transparence incite les clients privés à changer d'opérateur si ce dernier exige des frais trop élevés.
"Pour l'instant, nous ne pensons pas en termes de réglementation", a expliqué le porte-parole.
Mais une telle initiative n'est pas exclue.
Le groupe des régulateurs nationaux des télécommunications (ERG) créé par la Commission a lancé en décembre 2004 une enquête coordonnée sur les tarifs de gros du roaming que les opérateurs de téléphonie mobile s'appliquent mutuellement.
Depuis, l'enquête a été étendue aux marchés nationaux.
En 2000, la Commission a ouvert une enquête sur le prix des tarifs de gros du roaming en Allemagne et en Grande-Bretagne.
En février 2005, elle a envoyé ses "griefs" à Vodafone, mmO2 et T-Mobile et d'autres cas sont à l'instruction.
"Il se peut que le problème puisse être résolu par le marché", a déclaré Martin Selmayr, le porte-parole de Reding, ajoutant même que "la régulation n'est pas quelque chose que nous prévoyons (...). (Nous) espérons que le marché se régulera par lui-même".
Dès l'automne 2005, la Commission ouvrira un site Internet ou figureront les différents frais de roaming dans l'espoir que cette transparence incite les clients privés à changer d'opérateur si ce dernier exige des frais trop élevés.
"Pour l'instant, nous ne pensons pas en termes de réglementation", a expliqué le porte-parole.
Mais une telle initiative n'est pas exclue.
Le groupe des régulateurs nationaux des télécommunications (ERG) créé par la Commission a lancé en décembre 2004 une enquête coordonnée sur les tarifs de gros du roaming que les opérateurs de téléphonie mobile s'appliquent mutuellement.
Depuis, l'enquête a été étendue aux marchés nationaux.
En 2000, la Commission a ouvert une enquête sur le prix des tarifs de gros du roaming en Allemagne et en Grande-Bretagne.
En février 2005, elle a envoyé ses "griefs" à Vodafone, mmO2 et T-Mobile et d'autres cas sont à l'instruction.
Pour me joindre : artduservice@gmail.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire