Jacques Chirac, qui tente de rallier des soutiens à son projet de taxation des billets d'avion, a adressé une lettre à 145 chefs d'Etat en vue de lancer officiellement cette initiative au sommet du "Millénaire+5" à l'Onu du 14 au 16 septembre.
"Si le sommet de septembre permettait de lancer ce projet, il constituerait un moment historique d'espoir, de mobilisation et d'action auquel je serais heureux que votre pays puisse participer", écrit le président français dans cette lettre adressée lundi.
Les 145 pays destinataires, dont l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Algérie ou l'Arabie saoudite, ont paraphé la déclaration sur l'action contre la faim et la pauvreté ouverte à la signature le 20 septembre 2004 à l'initiative du président brésilien Lula da Silva.
"Je vous propose de vous associer à la mise en place d'une contribution internationale de solidarité sur les billets d'avion destinée, notamment, au financement de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, urgence de notre temps", précise Jacques Chirac, qui a plaidé pour ce projet lors du sommet du G8 à Gleneagles, les 7 et 8 juillet.
"Ce mécanisme serait simple à mettre en oeuvre, pratiquement neutre d'un point de vue économique et devrait tenir compte des niveaux de développement et des particularités des pays participants", ajoute-t-il.
Le "prélèvement de solidarité international" défendu par les Français servirait à financer l'achat de médicaments contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Au niveau européen, il pourrait rapporter trois milliards d'euros par an, avec une taxe de l'ordre de trois à cinq euros sur les billets de classe économique. Elle serait acquittée au départ du pays qui aurait fait le choix de ce prélèvement.
Ce projet, dont les Etats-Unis ne veulent pas entendre parler, se heurte également aux réticences de plusieurs partenaires européens de la France (Autriche, Portugal, Espagne, Irlande, etc.) et des compagnies aériennes.
Selon des calculs effectués par les autorités françaises, une contribution de 1 euro sur l'ensemble des billets d'avion et une majoration de 4 euros pour les classes affaire et première rapporterait plus de dix milliards d'euros.
"Si le sommet de septembre permettait de lancer ce projet, il constituerait un moment historique d'espoir, de mobilisation et d'action auquel je serais heureux que votre pays puisse participer", écrit le président français dans cette lettre adressée lundi.
Les 145 pays destinataires, dont l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Algérie ou l'Arabie saoudite, ont paraphé la déclaration sur l'action contre la faim et la pauvreté ouverte à la signature le 20 septembre 2004 à l'initiative du président brésilien Lula da Silva.
"Je vous propose de vous associer à la mise en place d'une contribution internationale de solidarité sur les billets d'avion destinée, notamment, au financement de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, urgence de notre temps", précise Jacques Chirac, qui a plaidé pour ce projet lors du sommet du G8 à Gleneagles, les 7 et 8 juillet.
"Ce mécanisme serait simple à mettre en oeuvre, pratiquement neutre d'un point de vue économique et devrait tenir compte des niveaux de développement et des particularités des pays participants", ajoute-t-il.
Le "prélèvement de solidarité international" défendu par les Français servirait à financer l'achat de médicaments contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Au niveau européen, il pourrait rapporter trois milliards d'euros par an, avec une taxe de l'ordre de trois à cinq euros sur les billets de classe économique. Elle serait acquittée au départ du pays qui aurait fait le choix de ce prélèvement.
Ce projet, dont les Etats-Unis ne veulent pas entendre parler, se heurte également aux réticences de plusieurs partenaires européens de la France (Autriche, Portugal, Espagne, Irlande, etc.) et des compagnies aériennes.
Selon des calculs effectués par les autorités françaises, une contribution de 1 euro sur l'ensemble des billets d'avion et une majoration de 4 euros pour les classes affaire et première rapporterait plus de dix milliards d'euros.
Pour me joindre : artduservice@gmail.com
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