Exprimées en chiffres absolus, les recettes du tourisme international ont atteint en 2004 une nouvelle valeur record : 622 milliards de dollars. D’après le dernier numéro du Baromètre OMT du tourisme mondial, elles ont enregistré une augmentation extraordinaire de 10,3 %, presque égale à celle des arrivées de touristes internationaux qui a été l’an passé de 10,7 %.
La progression est de 97 milliards de dollars. Ce montant est toutefois à relativiser en raison de la dépréciation presque généralisée de la devise américaine en 2004, qui a pour effet que les recettes obtenues dans des monnaies comme l’euro, le dollar canadien, le yen japonais ou le dollar australien donnent des montants plus importants en dollars des États-Unis. Exprimées en euros, les recettes augmentent de 36 milliards, atteignant un total de 500 milliards. La croissance calculée en monnaies locales à prix constants, ce qui neutralise l’effet de l’inflation et des variations des cours du change, est de 10,3 %.
L’Europe a gagné un peu plus de la moitié des recettes du tourisme mondial (52 %), les Amériques 21 %, l’Asie et le Pacifique 20 % et l’Afrique et le Moyen-Orient 3 % chacun. En 2004, toutes les régions enregistrent des résultats positifs, la progression allant de 2 % pour l’Europe à 24 % pour l’Asie et le Pacifique. Les Amériques et l’Europe le font après trois années de résultats négatifs. Dans les Amériques, les recettes du tourisme international augmentent de 11 % grâce, surtout, au redressement des destinations de l’Amérique du Nord (13 %). C’est la première fois depuis 2001 que les résultats sont positifs en Amérique du Nord, où toutes les destinations se sont ressaisies après les reculs des années précédentes. C’est le cas en particulier des États-Unis, pays aux recettes touristiques les plus élevées de la région comme du monde. Les recettes y connaissent une augmentation remarquable de 16 %, atteignant un total de 75 milliards de $EU, soit 12 % des recettes mondiales.
En monnaies locales à prix constants, par rapport aux résultats négatifs de 2003, l’Europe voit ses recettes s’accroître de 2 %, la reprise étant au rendez-vous dans toutes ses sous-régions. Cette reprise reste relativement faible dans le cas de l’Europe occidentale (1,2 %) et elle est de 2,2 % en Europe méridionale et méditerranéenne (exprimées en dollars des États-Unis, l’augmentation est beaucoup plus prononcée sous l’effet de l’appréciation considérable de l’euro). En Asie et dans le Pacifique, les recettes du tourisme international montent en flèche (24 %) après la perte de 9 % de 2003, année du SRAS. La sous-région à la croissance la plus rapide est l’Asie du Nord-Est avec 30 %. La croissance est aussi particulièrement ferme au Moyen-Orient (22 %). Après avoir tenu la vedette les trois années précédentes, l’Afrique enregistre une croissance plus modeste (6 %) que restreignent les résultats de l’Afrique subsaharienne (4 %).
Bien qu’en 2004, la demande soit très bien repartie, les recettes augmentent à un rythme légèrement plus lent que les arrivées. C’est surtout vrai en Europe et en Asie-Pacifique. Il faut y voir le reflet de la tendance assez générale à des voyages plus fréquents avec des séjours plus courts. Il s’agit d’une tendance durable qui s’explique par le manque de temps et que permet le développement de l’infrastructure des divers modes de transport avec plusieurs offres avantageuses. Ces toutes dernières années, la forte expansion des compagnies aériennes à bas coûts y a contribué, avec l’ouverture de nouvelles liaisons et non seulement des billets à prix plus bas mais aussi de moindres contraintes quant à la durée du séjour ou à l’obligation de rester sur place le week-end. Les recettes moyennes par voyage ont sans doute encore été réduites par le fait que le tourisme intrarégional, au niveau de dépenses généralement moins élevé, a connu une reprise plus rapide que le tourisme lointain, sans oublier que pour relancer l’activité, il a été appliqué, dans une certaine mesure, des stratégies de baisse des prix.
Pour ce qui est du classement mondial des pays en fonction de leurs recettes touristiques, par comparaison à 2003, il n’y a pas de grands changements à signaler dans les sept premières positions. Avec 74,5 milliards de dollars de recettes, les États-Unis y occupent toujours la première place. En 2004, par rapport aux pertes des trois années précédentes, l’amélioration est nette puisque leurs recettes touristiques augmentent de près de 16 %. L’Espagne, avec 45,2 milliards de dollars, et la France, avec 40,8 milliards, occupent les deux positions suivantes, loin derrière. Les trois premières destinations sous l’angle des arrivées sont les mêmes que pour les recettes, mais dans l’ordre inverse. S’agissant des recettes, l’Italie reste solidement installée au quatrième rang (35,7 milliards de dollars), suivie de l’Allemagne (27,7 milliards), du Royaume-Uni (27,3 milliards) et de la Chine (25,7 milliards). La Turquie (15,9 milliards de dollars) gagne un rang en passant à la huitième place et en permutant avec l’Autriche (15,4 milliards). En 2004, l’Australie (13 milliards de dollars) fait son entrée dans le classement des dix premiers pays pour ce qui est des recettes en se situant à la dernière position.
La progression est de 97 milliards de dollars. Ce montant est toutefois à relativiser en raison de la dépréciation presque généralisée de la devise américaine en 2004, qui a pour effet que les recettes obtenues dans des monnaies comme l’euro, le dollar canadien, le yen japonais ou le dollar australien donnent des montants plus importants en dollars des États-Unis. Exprimées en euros, les recettes augmentent de 36 milliards, atteignant un total de 500 milliards. La croissance calculée en monnaies locales à prix constants, ce qui neutralise l’effet de l’inflation et des variations des cours du change, est de 10,3 %.
L’Europe a gagné un peu plus de la moitié des recettes du tourisme mondial (52 %), les Amériques 21 %, l’Asie et le Pacifique 20 % et l’Afrique et le Moyen-Orient 3 % chacun. En 2004, toutes les régions enregistrent des résultats positifs, la progression allant de 2 % pour l’Europe à 24 % pour l’Asie et le Pacifique. Les Amériques et l’Europe le font après trois années de résultats négatifs. Dans les Amériques, les recettes du tourisme international augmentent de 11 % grâce, surtout, au redressement des destinations de l’Amérique du Nord (13 %). C’est la première fois depuis 2001 que les résultats sont positifs en Amérique du Nord, où toutes les destinations se sont ressaisies après les reculs des années précédentes. C’est le cas en particulier des États-Unis, pays aux recettes touristiques les plus élevées de la région comme du monde. Les recettes y connaissent une augmentation remarquable de 16 %, atteignant un total de 75 milliards de $EU, soit 12 % des recettes mondiales.
En monnaies locales à prix constants, par rapport aux résultats négatifs de 2003, l’Europe voit ses recettes s’accroître de 2 %, la reprise étant au rendez-vous dans toutes ses sous-régions. Cette reprise reste relativement faible dans le cas de l’Europe occidentale (1,2 %) et elle est de 2,2 % en Europe méridionale et méditerranéenne (exprimées en dollars des États-Unis, l’augmentation est beaucoup plus prononcée sous l’effet de l’appréciation considérable de l’euro). En Asie et dans le Pacifique, les recettes du tourisme international montent en flèche (24 %) après la perte de 9 % de 2003, année du SRAS. La sous-région à la croissance la plus rapide est l’Asie du Nord-Est avec 30 %. La croissance est aussi particulièrement ferme au Moyen-Orient (22 %). Après avoir tenu la vedette les trois années précédentes, l’Afrique enregistre une croissance plus modeste (6 %) que restreignent les résultats de l’Afrique subsaharienne (4 %).
Bien qu’en 2004, la demande soit très bien repartie, les recettes augmentent à un rythme légèrement plus lent que les arrivées. C’est surtout vrai en Europe et en Asie-Pacifique. Il faut y voir le reflet de la tendance assez générale à des voyages plus fréquents avec des séjours plus courts. Il s’agit d’une tendance durable qui s’explique par le manque de temps et que permet le développement de l’infrastructure des divers modes de transport avec plusieurs offres avantageuses. Ces toutes dernières années, la forte expansion des compagnies aériennes à bas coûts y a contribué, avec l’ouverture de nouvelles liaisons et non seulement des billets à prix plus bas mais aussi de moindres contraintes quant à la durée du séjour ou à l’obligation de rester sur place le week-end. Les recettes moyennes par voyage ont sans doute encore été réduites par le fait que le tourisme intrarégional, au niveau de dépenses généralement moins élevé, a connu une reprise plus rapide que le tourisme lointain, sans oublier que pour relancer l’activité, il a été appliqué, dans une certaine mesure, des stratégies de baisse des prix.
Pour ce qui est du classement mondial des pays en fonction de leurs recettes touristiques, par comparaison à 2003, il n’y a pas de grands changements à signaler dans les sept premières positions. Avec 74,5 milliards de dollars de recettes, les États-Unis y occupent toujours la première place. En 2004, par rapport aux pertes des trois années précédentes, l’amélioration est nette puisque leurs recettes touristiques augmentent de près de 16 %. L’Espagne, avec 45,2 milliards de dollars, et la France, avec 40,8 milliards, occupent les deux positions suivantes, loin derrière. Les trois premières destinations sous l’angle des arrivées sont les mêmes que pour les recettes, mais dans l’ordre inverse. S’agissant des recettes, l’Italie reste solidement installée au quatrième rang (35,7 milliards de dollars), suivie de l’Allemagne (27,7 milliards), du Royaume-Uni (27,3 milliards) et de la Chine (25,7 milliards). La Turquie (15,9 milliards de dollars) gagne un rang en passant à la huitième place et en permutant avec l’Autriche (15,4 milliards). En 2004, l’Australie (13 milliards de dollars) fait son entrée dans le classement des dix premiers pays pour ce qui est des recettes en se situant à la dernière position.
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