Un collectif de familles de victimes du crash aérien de Charm el Cheikh a décidé de déposer une plainte civile contre le voyagiste FRAM et de réclamer le renflouement de l'épave.
Cinq familles, qui ont choisi l'avocat marseillais Gilbert Collard pour conseil, ont estimé que la piste de l'attentat n'avait pas été étudiée avec le "sérieux nécessaire" et réclament que soient levées les "zones d'ombre" qui entourent, selon elles, le dossier.
"Nous voulons savoir ce qui est réellement arrivé, c'est une nécessité. Deux ans après le crash, rien n'a été fait", a déclaré à Reuters Laurent Jouault, porte-parole du collectif des familles, qui a perdu cinq proches dans l'accident au large de Charm el Cheikh.
"L'entraide franco-égyptienne sur l'enquête est un échec total et l'on en restera là si on ne réagit pas", a-t-il ajouté.
Le collectif nouvellement créé, qui dit rassembler une vingtaine de familles sur les 54 directement touchées par l'accident, demande notamment le renflouement de l'épave et l'envoi en France des boîtes noires de l'avion.
"Sans elles, nous ne sauront rien. Le gouvernement doit nous appuyer dans la recherche de la vérité. Aujourd'hui, le crash de Charm el Cheikh tient en six volumes déposés chez le juge et qui sont vides. Chaque famille en a autant chez elle", a précisé Laurent Jouault.
Il a précisé qu'une plainte en responsabilité civile serait rapidement déposée contre FRAM. "C'est le seul responsable identifié. Au voyagiste de démontrer qu'il n'a pas fait d'erreur", a-t-il précisé.
Le 3 janvier 2004, un Boeing 737 de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines s'est écrasé en mer quelques minutes après son décollage de Charm el Cheikh.
Il n'y a eu aucun survivant parmi les 148 passagers et membres d'équipage qui se trouvaient à bord, dont 133 Français.
Cinq familles, qui ont choisi l'avocat marseillais Gilbert Collard pour conseil, ont estimé que la piste de l'attentat n'avait pas été étudiée avec le "sérieux nécessaire" et réclament que soient levées les "zones d'ombre" qui entourent, selon elles, le dossier.
"Nous voulons savoir ce qui est réellement arrivé, c'est une nécessité. Deux ans après le crash, rien n'a été fait", a déclaré à Reuters Laurent Jouault, porte-parole du collectif des familles, qui a perdu cinq proches dans l'accident au large de Charm el Cheikh.
"L'entraide franco-égyptienne sur l'enquête est un échec total et l'on en restera là si on ne réagit pas", a-t-il ajouté.
Le collectif nouvellement créé, qui dit rassembler une vingtaine de familles sur les 54 directement touchées par l'accident, demande notamment le renflouement de l'épave et l'envoi en France des boîtes noires de l'avion.
"Sans elles, nous ne sauront rien. Le gouvernement doit nous appuyer dans la recherche de la vérité. Aujourd'hui, le crash de Charm el Cheikh tient en six volumes déposés chez le juge et qui sont vides. Chaque famille en a autant chez elle", a précisé Laurent Jouault.
Il a précisé qu'une plainte en responsabilité civile serait rapidement déposée contre FRAM. "C'est le seul responsable identifié. Au voyagiste de démontrer qu'il n'a pas fait d'erreur", a-t-il précisé.
Le 3 janvier 2004, un Boeing 737 de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines s'est écrasé en mer quelques minutes après son décollage de Charm el Cheikh.
Il n'y a eu aucun survivant parmi les 148 passagers et membres d'équipage qui se trouvaient à bord, dont 133 Français.
Source : REUTERS
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