La Commission européenne a donné son feu vert sous conditions au rachat de la compagnie Swiss par sa concurrente Lufthansa, mettant fin aux trois années d'existence indépendante du transporteur aérien suisse déficitaire.
Mais les deux compagnies aériennes ont dû s'entendre pour renoncer à certains droits de décollage et d'atterrissage, ou créneaux ("slots"), à Zurich, Francfort, Munich, Dusseldorf, Berlin, Vienne, Stockholm et Copenhague, a précisé l'exécutif bruxellois.
La Commission avait annoncé à la mi-juin prolonger de deux semaines son délai d'examen du dossier.
La commissaire à la Concurrence Neelie Kroes a salué la concentration dans le secteur aérien en Europe mais déclaré que ce processus ne devait pas provoquer de hausse des tarifs ni déboucher sur un choix réduit pour la clientèle.
Elle a ajouté à ce titre que les engagements donnés par la Lufthansa garantissaient aux concurrents qu'ils seront en mesure de proposer de nouveaux services pour rivaliser avec la compagnie issue de la fusion.
Les créneaux que la Lufthansa et Swiss devront céder représentent 41 allers-retours quotidiens.
Selon les termes de l'accord de fusion annoncé en mars, la compagnie allemande versera jusqu'à 265 millions d'euros aux principaux actionnaires de Swiss - l'Etat et plusieurs grands groupes suisses - et 45 millions d'euros environ aux petits actionnaires.
Le montant total du rachat s'élève donc à 310 millions, sans compter une tranche supplémentaire de 100 millions destinées à financer le processus d'intégration.
Mais les deux compagnies aériennes ont dû s'entendre pour renoncer à certains droits de décollage et d'atterrissage, ou créneaux ("slots"), à Zurich, Francfort, Munich, Dusseldorf, Berlin, Vienne, Stockholm et Copenhague, a précisé l'exécutif bruxellois.
La Commission avait annoncé à la mi-juin prolonger de deux semaines son délai d'examen du dossier.
La commissaire à la Concurrence Neelie Kroes a salué la concentration dans le secteur aérien en Europe mais déclaré que ce processus ne devait pas provoquer de hausse des tarifs ni déboucher sur un choix réduit pour la clientèle.
Elle a ajouté à ce titre que les engagements donnés par la Lufthansa garantissaient aux concurrents qu'ils seront en mesure de proposer de nouveaux services pour rivaliser avec la compagnie issue de la fusion.
Les créneaux que la Lufthansa et Swiss devront céder représentent 41 allers-retours quotidiens.
Selon les termes de l'accord de fusion annoncé en mars, la compagnie allemande versera jusqu'à 265 millions d'euros aux principaux actionnaires de Swiss - l'Etat et plusieurs grands groupes suisses - et 45 millions d'euros environ aux petits actionnaires.
Le montant total du rachat s'élève donc à 310 millions, sans compter une tranche supplémentaire de 100 millions destinées à financer le processus d'intégration.
INTEGRATION TERMINEE EN 2006 OU 2007
La Lufthansa entend reprendre la totalité de Swiss en plusieurs étapes. Pour l'instant, la compagnie allemande détient 11% d'AirTrust, société propriétaire du transporteur suisse, et compte porter sa participation à 49% après le feu vert européen.
L'intégration sera complète en 2006 ou 2007 mais la Lufthansa incorporera les dessertes suisses dans ses horaires dès l'hiver 2005-2006.
La compagnie allemande a l'intention de conserver la marque Swiss, née en 2001 de la faillite de Swissair et à partir des activités de la filiale Crossair.
Swiss a déjà supprimé plusieurs milliers d'emplois et réduit le nombre des destinations mais prévenu que de nouvelles mesures de restructuration seraient nécessaires pour parvenir à la rentabilité.
La Commission a estimé que l'acquisition de Swiss par la Lufthansa réduisait la concurrence sur plusieurs lignes intérieures européennes, surtout sur les vols Zurich-Francfort et Zurich-Munich, et sur certains vols long courriers à destination des Etats-Unis, d'Afrique du sud, de Thaïlande et d'Egypte.
Pour encourager de nouveaux opérateurs, l'exécutif européen a indiqué que ceux-ci pourraient obtenir les droits des créneaux libérés sur les lignes Zurich-Francfort et Zurich-Munich à condition qu'ils s'engagent à assurer un service sur ces itinéraires pendant au moins trois ans. La Lufthansa doit éviter par ailleurs d'augmenter le nombre de vols sur ces lignes afin de donner une chance à la concurrence.
Pour me joindre : artduservice@gmail.com
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