Pas d’amélioration sur le plan de la ponctualité aérienne en France.
Au 1er semestre 2006, le taux de vols retardés de 15 minutes et plus au départ s’est élevé à 27,3%, contre seulement 24,6% un an plus tôt, selon les chiffres publiés par l’Observatoire des retards du transport aérien.
Un chiffre jamais atteint depuis cinq ans !
Néanmoins, la durée moyenne des retards au départ a baissé (à 40 minutes au lieu de 50). Même si les enchaînements de rotations d’avions (les fameuses "arrivées tardives") représentent toujours la première cause de retard avec 29,1%, le poste "passagers" a fortement augmenté et constitue désormais 13% des retards, contre 11% seulement un an plus tôt.
Ceci s’explique par l’application des mesures de sûreté mises en œuvre avant l’embarquement, comme le renforcement des contrôles d’identité (retardant les passagers), et par l’engorgement des aérodromes parisiens qui ont connu des croissances de trafic de 6% (Roissy CDG) et 3% (Orly) sur un an. A ce titre, la rénovation du Hall 2 de Orly ouest entre le 1er mars 2005 et le 2 avril 2006 et l’acheminement par bus des passagers au terminal 2E de Roissy depuis l’effondrement de sa jetée, ont eu aussi des effets aggravants.
Logiquement, les deux aéroports parisiens ont le plus fort taux de vols retardés, avec 35% pour Roissy-CDG et un peu moins de 30% pour Paris-Orly.
Viennent ensuite Nice (28%) et Beauvais (22%), qui pointent devant Toulouse, Marseille (notre photo) et Lyon.
La mauvaise performance de l’aéroport picard, malgré un trafic encore modéré, s’explique à 80% par des mauvais enchaînements de rotations d’avions, du fait de sa petite structure et de sa spécialisation.
A noter enfin que si les vols au départ sont de moins en moins ponctuels, nombre de compagnies mettent les gaz en l’air pour rattraper le retard, quitte à consommer plus. Du coup, les retards à l’arrivée sont bien moins élevés.
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