Un enchaînement d'erreurs humaines au sol et dans la cabine de pilotage est à l'origine de l'accident d'un Boeing de la compagnie Helios qui a fait 121 morts en août 2005 près d'Athènes, selon le rapport d'enquête rendu public mardi par le ministère grec des Transports.
La cause principale de l’accident est la position manuelle de la valve de pressurisation de la cabine, ce dont ni le personnel au sol chargé des inspections avant chaque décollage ni les pilotes ne se sont aperçu. L’équipage ne l’a donc pas pressurisée au cours du vol. Il n’a ensuite pas identifié les alertes qui se sont activées (l’alarme de l’altitude pression cabine, des masques à oxygène puis l’alarme maximale), ni la raison de leur déclenchement. Enfin, à cause de la non-pressurisation, les pilotes ont été victimes d’hypoxie et ont perdu conscience. Le pilote automatique étant enclenché, le vol s’est poursuivi jusqu’à l’épuisement des réserves de carburant et l’extinction des deux réacteurs.
Helios Airways n’existe plus aujourd’hui. Elle a changé de nom pour devenir Ajet.
Elle vient de se soustraire de justesse à la sombre menace de voir son nom inscrit sur la liste noire européenne, au côté des compagnies interdites de survol et d’atterrissage en Union Européenne pour raison de sécurité.
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